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Voilà t’y pas que je traîne ma souris je ne sais où, lorsque j’apprends l’existence de Dungeon Party…
Dungeon Party ? Comme Mario Party ?
(la foule) Non !
Worms World Party ?
(la foule) Non !
Couscous Party alors ?
(la foule qui s’impatiente) Non !!
Jeff-se-gratte-les-Party ?
(la foule) NON !!!
Bon. Dans l’aut’ sens alors peut être… Dungeon Keeper ?
(la foule) OUIIII !!

Eh oui, car la ressemblance saute aux yeux lorsque, comme moi, on a eu l’opportunité de jouer à Dungeon Keeper… C’était, euh, il y a dix ans déjà (aïe).

Ça, c’était du jeu !

On incarnait un seigneur d’un donjon méchant comme un peigne (le PDG ?), en invoquant des lutins (des stagiaires ?) pour creuser la terre ou du filon d’or. On pouvait disposer d’eux comme on voulait en les choppant par le colbaque et en les balancant n’importe où dans le donjon (les bureaux ?), pour qu’ils se mettent à bosser. Si nécessaire, d’ailleurs, on pouvait leur coller une bonne torgnole (un blame ?) pour les motiver à aller plus vite.

Il y avait aussi des bourrelles nymphomanes (secrétaires de direction ?), qui vagabondaient, toute de cuir vêtues, à la recherche d’un futur supplicié volontaire, des magiciens fous (ingénieurs ?), particulièrement forts à essayer des trucs qui marchent pas, des crapules (commerciaux ?), qu’il fallait surveiller pour qu’ils piochent pas dans la caisse… Et le démon bilieux (comptable ?), aussi, pas rapide, mais qui fait mal, et, bien sur, le Grand Cornu, la créature ultime (DRH), à qui il arrivait de se défouler sans raison sur le premier venu, ennemi comme ennemi.

A coté de tout ça, il y avait parfois d’autres seigneurs de donjon qu’il fallait latter (concurrents), le tout en étant assiégé par des hordes de gentils héros venant piller notre trésor (fisc).

(Plus j’y pense et plus je me dis qu’en fait, Molyneux n’a rien inventé, ‘tain !).

Bref, en quelques mots comme en plein, un jeu original, rafraichissant, bourré d’humour, décalé, et bien sympa.

Et pourquoi donc que j’ai passé toutes ces lignes à causer de Dungeon Keeper (1 & 2), alors qu’initialement, je voulais causer de Dungeon Party ? Eh bien parce que du peu que j’en sais, j’y retrouve beaucoup de points communs, et pas seulement dans le nom, de Dieu !

Mais d’abord, Dungeon Party, qu’en sais-je ?

Eh ben, pas grand chose à vrai dire, un jeu gratos qui se joue à cinq contre cinq (officiellement un MMOG, mais qu’on m’explique le sens du massive ici, hein), avec un but aussi sain que simple: du donjon, des pièges, le trésor de l’autre équipe à aller chourrer et sortir le premier, de la latte, des sorts, des surprises, de l’humour.

Sur le papier, je trouve l’idée forcément sympathique, d’autant plus que, perso, j’apprécie la tentative de trouver un autre modèle économique que l’habituel jeu à 60 Eur suivi de l’extension à 30 Eur, suivi quelques années plus tard du jeu + l’extension en promo. Car c’est officiellement prévu que ce soit gratuit, mais avec quand même le but de faire du pognon (ce qui est sain aussi, ma foi, Cyanide n’est pas là pour nos beaux yeux), si j’ai bien compris en vendant des objets magiques ou des trucs transversaux (et non pas transperçant, quoique, ça empêche pas), donc c’est plutôt bien, faut juste voir l’impact sur le jeu et que ça ne tire pas trop sur les bourses (parce que quand on tire trop sur ma bourse, et ben ça me démange, résultat, tout le monde peut se gratter).

Bref, voilà un truc que, je pense, j’essayerai à sa sortie. Histoire de voir, quand même, sur le papier, ça peut être une bonne réussite. En tout cas, ça vaut le coup d’en causer un poil, le temps que ca sorte.

Ça se passe là. Ah, non, j’déconne, ici.

Jeff

PS: N’empêche, pour égaler Dungeon Keeper, y a quand même du boulot…