Call Of 4 : the Persian Gulf inferno

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Après avoir testé la bêta multi grâce à Rod, je me suis jeté sur la version release de Call of Duty 4, Modern Warfare. La version 3 m’ayant tellement dégoûté par sa trop grande mise en scène la transformant en un ride & shoot. Ajoutez la surenchère sur la 2e guerre mondiale, je n’attendais plus grand chose de cette licence. Mais Infinity Ward a su rebondir.

Quelle baffe ! Mise en scène exceptionnelle, habillage et traitement de l’image exemplaire soulignant un propos ultra-guerrier sophistiqué. Les créateurs ont su mélanger une brillante réalisation et un graphisme inspiré.

Mais là grande force du jeu pour moi réside dans les conflits outranciers que sont LA guerre, j’explique. Sur certaines phases très intenses du jeu, on finit par vouloir en sortir, on finit par vouloir que ça s’arrête. On tombe tout à coup dans une non-complaisanse de la guerre. On finit même par se demander ce qu’on fait là. Je pense qu’on rejoint une pensée commune aux soldats loin de chez eux aux frontières de la déshumanisation.

Que dire des commentaires amusants et amusés à la radio lorsque vous shootez depuis un avion, loin de la boucherie réelle ; on passe de drôle à nauséabond. C’est comme regarder Trainspotting et se dire « la drogue c’est cool » et enchaîner avec Requiem for a dream pour en être totalement écoeuré. Heureusement ça reste un jeu et la distance s’instaure à nouveau, permettant de « s’éclater ». Il me manquerait juste un multi co-op et une durée un peu plus longue…

Manu

 

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